Découvrez la riche histoire de Rieux
Rieux : un voyage dans le temps
Découvrez les histoires captivantes et les événements historiques qui ont façonné la commune de Rieux. Plongez dans un récit qui donne vie au passé.
III - Evènements et personnalités
1.1. Le Rhôny – les lavoirs
Le nom de Rieux provient du latin « Rivus, ruisseau. Une référence au Rhony, cours d’eau de 4,6 km coulant vers l’Oise depuis Verderonne, traversant Angicourt jusqu’à Rieux.
Le Rhôny a particulièrement été utilisé par un moulin, situé en limite d’Angicourt, puis pour un lavoir situé dans l’actuelle rue Joseph-Havy, et construit en 1907.
Le quartier du Brule disposait également d’un lavoir, sur une source sans nom qui dessert la nappe de l’Oise.
1.2. L’Oise – les crues – le gel
Le plus important cours d’eau à Rieux est l’Oise. Le plus souvent, c’est une agréable compagne : poissonneuse et permettant de vivre de la pêche jusqu’au XIXème siècle. Elle a également été fréquentée par des plaisanciers, les beaux jours, pour prendre le soleil ou naviguer en barque. On portait alors la marinière et le canotier !
En décembre 1993, puis en janvier 1995, à la suite de fortes pluies, elle a largement quitté son lit. Mais la crue la plus importante recensée est celle du 24 février 1784, à 6.88 m soit 0.38 de plus qu’en 1995.
Heureusement, la solidarité du village a joué à plein !
L’Oise a aussi été une frontière avec Verneuil-en-Halatte, et pendant très longtemps un bac permettait de traverser d’une rive à l’autre. Combien d’ouvriers l’ont utilisé !
Sauf ce fameux hiver 1954, où l’Oise avait gelé !
1.3. Les bois et chemins
Notre village compte un certain nombre de chemins, aux noms évocateurs ou un peu moins. Aujourd’hui, certains ont disparu, d’autres restent empruntés par les agriculteurs ou les promeneurs, à travers les bois et les champs.
Chemin de Cafosse ou « des Aulnes », reliant Angicourt à Rieux ; chemin des Fortes Terres, parcourant les hauteurs du Moymont vers Angicourt aussi ; chemin de la Montagne Brenouille, escaladant 15 m pour cent les hauteurs vers cette commune voisine ; chemin de Bellevisée, à travers les champs au dessus de la RD200 ; chemin de l’Avenue, reliant la rue du château à la rue du vieux château et au quartier du Brule ; chemin de Thérigny, grimpant à 12 m pour cent de la rue Fanny-Duvivier vers le plateau cultivé ; ou encore chemin de la montagne, s’élançant à 10 m pour cent vers le même plateau, dans la continuité de la rue de la montagne.
Que de belles perspectives de profiter du silence des bois, ou de côtes très prononcées lors des (rares) épisodes de neige, ici en 2010.
1.4. Les champs – la vigne
Longtemps village agricole, Rieux comptait alors un grand nombre de fermes.
Aujourd’hui, quelques vaches restent en pâturages l’été, tandis que les terres sont cultivées soit pour leur fourrage, soit en fonction des années, pour les betteraves ou les céréales.
Les coteaux sur lesquels Rieux sont construits ont permis longtemps la culture de la vigne : l’église représentait déjà ces travaux au moyen-âge, sur des fresques murales aujourd’hui presque effacées.
Au XVIIème siècle, la cour de Louis XIV appréciait beaucoup le vin produit dans nos contrées, portant l’appellation « Bailleval ». D’ailleurs, pendant la guerre de cent ans, deux siècles plus tôt, les ennemis du comté de Clermont avaient ravagé les vignes s’y trouvant pour l’appauvrir.
C’est ainsi qu’il y a eu des vignes jusque vers 1850. Mais alors que, dans l’Oise, la plantation de vignobles n’est revenue qu’avec le XXIème siècle, c’est avec 50 ans d’avance qu’on a vu à Rieux le vigneron Pierre Coulleaud tenter d’y acclimater la production du sang de la terre, avec quelque succès. Hélas, son décès en 1993 a également signé la fin de cette expérience, qui aurait pu être si profitable de nos jours !
1.5. Le village et les lieux-dits (dont Oencourt) – noms de rue
Rieux s’est donc construit dans le blottissement de coteaux, entre la vallée du Rhony et celle de l’Oise : un lieu de passage, propice à la pêche, à l’agriculture et notamment à la très rentable viticulture, ou encore au commerce avec le chemin de halage.
On retrouve dans le cadastre et les lieuxdits ces particularités : le relief (« la montagne », « les pendants », « la haute épine », « Marion et le Moymont », « les sablons », « bellevisée, « les prés roseaux » évoquant le marais du Brule, « la plaine basse », « la fontaine des marais », « la vanne », « les larris dablins », c’est-à-dire les coteaux escarpés et calcaires, propices à la vigne ou d’ailleurs M. Coulleaud avait installé la sienne) ; l’agriculture (« la grainetière », « les prés », « la treille » (viticole), « au dessus du jardin Duval », « champ traine ») ; ou seulement une localisation (« le village » et « le derrière » (du village), « le canton de Cinqueux », « le Hameau de Cafosse »). Que dire de « Plaisance », qui semble évoquer l’agrément, de la vue, de la terre ? Ou du « Canau », sans doute sans aucun lien avec un canal…
Certains lieuxdits ont disparu, comme Oencourt, ce village franc situé sous l’actuel échangeur de la RD200 et retrouvé lors de sa réalisation, ou Thérigny, ancien hameau à proximité de Villers-Saint-Paul qui a laissé son nom à la cavée.
Rieux comptait environ 200 habitants vers 1789 ; il y a tout à croire que la population était beaucoup plus nombreuse au Moyen-Âge, si l’on s’en rapporte aux dimensions de l’église et à l’implantation d’une mairie royale, qui y est demeurée jusqu’au XVIème siècle.
La population a atteint 500 habitants vers 1910, 1100 vers 1975 et est aujourd’hui stationnaire avec 1600 habitants.
Certains habitent la centaine de logements collectifs construits depuis 1960 pour accueillir d’abord les plus jeunes (« rue de l’avenir ») issus du Baby Boom et désireux de s’installer, puis les plus âgés juste en face, aux « Charmes ».
Nos rues reprennent souvent les noms de lieuxdits ou de localisations (« Brule », un buisson ; « Plaisance », « rue de Cinqueux », « rue de Champtraine », « quais de l’Oise », « chemin de Halage », « montagne », « pré », château », « vieux château », « rétaux », « tour de ville », « la vanne », « fontaine des marais », « rue du Rhony », « ancien jeu d’arc ») ; d’autres se réfèrent à nos anciens maires (« Alexandre-Cuvinot », « Edmond-Roguet », « Jean-Carette », « Denise-Schrobiltgen ») ou à de généreux donateurs (« Fanny-Duvivier », « Joseph-Havy »). Quelques célébrités complètent cet ensemble (« Simone-Veil », « Claude-Monet », « Françoise-Dolto »), tandis que des végétaux souvent plantés à proximité ont permis de résoudre dans les années 1970 la connotation politique que des personnalités auraient pu donner à un conseil municipal fier de son indépendance (« marronniers », « peupliers »…)
2.4. Le château vert – les peintres
2.5. Les fermes et les commerces
2.6. Les ronds-points et la gare
3.1. Festivités récentes
3.2. Le passage à l’an 2000 et le bicentenaire de la Révolution – Denise Schrobiltgen
3.3. Le bouquet provincial de 1951 – Alexandre Pruvost
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